J'ai noté ce mois-ci une prise de position du Modem qui me semble intéressante ici de relayer en ce qu'il s'agit de propositions concrètes qui allient lutte contre le chômage et l'inactivité des chômeurs, mais également qui permettent une meilleur utilisation de l'argent publique, et donc de nos impôts en abordant, entre autre, le sujet brûlant, à la limite du scandale en France, qui concerne l'utilisation des sommes dédiées à la formation professionnelle et qui servent, trop souvent, les intérêts des syndicats de tous poils, et non pas ceux à qui elles devraient être exclusivement réservées : les salariés et au travers eux la compétitivité de nos entreprises....
Ces propos et proposition sont de robert Rochefort :
La hausse continue du chômage est le plus insupportable de nos fléaux. Il enkyste la pauvreté et entretient le désespoir. La priorité d’un nouveau pouvoir sera de lever tous les obstacles à la création d'emplois. Mais il faudra du temps pour que se résorbe le chômage de masse. C’est pourquoi, nous devons penser autrement, promouvoir une politique nouvelle pour qu’enfin se réconcilient l’économique et le social.
Trois propositions concrètes :
- La moitié des milliards de la formation professionnelle doit être exclusivement consacrée à la reconversion qualifiante des chômeurs sur des métiers d’avenir ;
- les emplois aidés pour les jeunes doivent devenir l’une des composantes d’une relance de l’apprentissage avec les entreprises et non dans l’administration ;
- tous les chômeurs de longue durée doivent se voir proposer une activité productive minimale dans un cadre associatif ou dans les entreprises d’insertion ce qui – quand on compte bien – ne coûte pas plus cher que des allocations de pure assistance.
Le devoir de la société est de croire à l’utilité sociale de chacun et de le lui prouver. Il sera temps alors, mais seulement alors, de réfléchir à la durée de l’indemnisation du chômage et à son éventuelle dégressivité.
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