Il faut tout d’abord bien comprendre que le fondement même
de notre république, et du vivre ensemble, sont et demeure nos valeurs,
celles qui sont justement gravées au fronton de nos écoles : la Liberté ,
l’Egalité et la Fraternité.
Elles n’y ont pas été gravées pour rien ni par hasard par
les penseurs des 18eme et 19eme siècles.
Elles sont les principes fondateurs de notre république.
Elle y sont gravées justement pour rappeler que l’école
n’est pas que l’école des enseignements du « lire, écrire et
compter » mais que l’on doit y former également des citoyens et
donc des hommes et des femmes debout.
On doit y apprendre aussi et avant tout : la tolérance
mutuelle, les respect des autres et de soit même et la liberté absolue de
conscience.
Nous considérons en effet à l’UDI Alliance Centriste que les
conceptions métaphysique relève du domaine individuel de chacun elles n’ont pas
leur place en tant que telle au sein de l’Ecole.
Nous rappelons que la France est une République indivisible,
laïque, démocratique et sociale. Qu’elle doit assurer l’égalité de tous devant
la loi, sur l’ensemble de son territoire, de tous les citoyens. Elle respecte
néanmoins toutes les croyances en dehors de leur expression prosélytes dans et
sur l’espace publique. Notre République est laïque elle doit donc organiser la
séparation des religions et de l’État. L’État est donc neutre à l’égard des
convictions religieuses ou spirituelles.
Mais pour cela il ne faut pas faire preuve de faiblesse dans
l’application de ses principes au sein de l’école et c’est avec force et
vigueur qu’il faut que le corps enseignant, avec l’aide de toute l’équipe
pédagogique, et avec un courage retrouvé, impose le respects de ses principes à
tous les élèves. Il ne faut pas confondre tolérance et faiblesse dans
l’activité éducative !
En cela malheureusement une mauvaise interprétation des
événements de mai 68, nous a amenée au fils des années à une forme de
renoncement, en ce que tout acte, rappelant le respects de nos valeurs
fondatrices, était considéré comme un acte réactionnaire, quelle
aberration !, puisqu’il ne s’agissait que de revenir à l’enseignement de
nos valeurs républicaines, issues de la révolution Française !
Pour autant les personnels enseignants sont contraint de ce
fait à un devoir de stricte neutralité pour être également respectés : ils ne
doivent pas manifester eux-mêmes leurs convictions politiques ou religieuses
dans l’exercice de leurs fonctions.
De même aucun élève ne peut invoquer une conviction
religieuse ou politique pour contester à un enseignant le droit de traiter une
question inscrite au programme.
En résumé sur ce point et sans faiblesse : Nul ne peut
se prévaloir de son appartenance religieuse pour refuser de se conformer aux
règles applicables dans l'École de la République.
Notre république a toujours été attaquée dans ses fondement
par ceux qui n’ont pas compris que la Laïcité n’est pas l’ennemi des religions
mais, qu’au contraire, elle en est le garant puisqu’elle permet de
pratiquer en toute indépendance la religion de son choix en respectant celle
des autres, dans le domaine du privé, afin d’éviter de céder à la tentation
d’imposer ses idées philosophiques à autrui et empêche également ainsi autrui
de tenter de les imposer à soi-même.
Il est vrai qu’il est difficile de faire comprendre un
principe dont le mot même n’est quasiment traduisible dans aucune autre langue
de part le monde…
Pour ce faire et au quotidien, il ne faut céder sur rien
afin de faire comprendre clairement, sur point comme sur d’autres, notre
république est, et sera toujours, courageuse dans l’application de ses valeurs
et donc de la laïcité (comme elle l’a été depuis les lois de 1905).
La laïcité garantit donc pour nous la liberté de conscience
à tous : Chacun est libre de croire ou de ne pas croire.
Elle permet la libre expression de ses convictions, dans le
respect de celles d’autrui et dans les limites de l’ordre public que doit
faire respecter de façon stricte l’état.
La laïcité implique donc le rejet de toutes les
discriminations, elle doit garantir l’égalité entre les filles et les garçons
et repose sur une culture du respect et de la compréhension de l’autre.
La République doit donc assurer dans les
établissements scolaires le respect de chacun de ces principes.
Partant de là il faut donc rappeler quelques éléments
de vie quotidienne au sein de l’école qui découlent de nos principes et ce sans
hiérarchisation ni limites :
·
Le port de signes ou tenues par lesquels les
élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit.
·
Aucun menu spécifique ne doit être mis en place
pour raison religieuse,
·
Aucune activité religieuse ne doit être
pratiquée dans les établissement scolaire de la république
·
Nul ne peut se prévaloir de son appartenance
religieuse pour refuser de se conformer aux règles applicables dans l'École de
la République.
·
Tout propos contraire au respects des autres ou
de l’ordre publique seront sanctionnés
·
Nul ne peut refuser de participer à une activité
scolaire seul ou en groupe pour quelques motifs que ce soit (sauf médical)
Evidemment le non respect de ces règles doit être
immédiatement sanctionné par le personnel pédagogique, épaulé par son ministère
de tutelle, faute de quoi c’est lui qui s’expose à des sanctions…
Des points d’améliorations symboliques peuvent être
également réfléchis pour aider les enseignants à redresser la situation
actuelle dans nos écoles :
- · Renforcement de l’instruction civique tout au long du cursus scolaire
- · Maintient et renforcement de l’apprentissage de l’histoire de France dans un sens chronologique
- · Apprentissage de notre hymne national
- · Suppression des signes religieux visibles apposés dans les écoles (Alsace –Lorraine)
- · Apprentissage de l’histoire des religions du « livre » (religions monothéistes) en plus de l’apprentissage de notre histoire
- · Port d’un vêtement spécifique à l’école permettant ainsi que les élèves soient considérés pour ce qu’ils sont et non pour ce qu’ils paraissent être, gommant ainsi également les différences sociales.
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