jeudi 26 avril 2012

Commentaires du résultats du premier tour des élections présidentielles de 2012 dans les Yvelines sur TV FIL 78

Résultats du premier tour des élections présidentielles 2012 dans les Yvelines:


C'est le candidat Nicolas SARKOZY qui est arrivé en tête du résultat du premier tour de l'élection présidentielle 2012 dans les Yvelines avec 34,24% des voix devant François HOLLANDE qui récolte 27,32%. Pour rappel François Hollande et Nicolas SARKOZYs'affronteront donc le 6 mai pour le résultat définitif de l'élection présidentielle 2012, quelques semaines avant les Législatives.

François Bayrou a adressé, mercredi 25 avril, une lettre aux candidats du deuxième tour de l'élection présidentielle


Notre candidat François Bayrou, étant arrivé 3 eme dans les Yvelines et 4eme au niveau national de cette élection, il a décidé de solliciter les deux "finalistes" afin de connaitre clairement leur positionnement par rapports à nos propositions de campagne et également sur notre philosophie politique pour la France. Vous trouverez ci-dessous, le courrier qu'il a adressé hier, 26 avril, aux deux candidats. 
Nous attendons maintenant leurs réponses claires et précises, afin que le Modem, et son Président puisse faire connaitre ses recommandations de vote pour le second tour de l'élection présidentielle :



"Vous participez au second tour de l’élection présidentielle. Il me paraît normal de vous rappeler ce qui a été essentiel pour les plus de trois millions d’électeurs qui m’ont apporté leur suffrage au premier tour. 
Le premier élément crucial pour eux et pour moi aura été la vérité sur la situation du pays, la prise en compte de la réalité des faits. 
Je ne crois nullement que la crise financière soit derrière nous. Je pense au contraire que la crise est devant nous, et qu’elle sera très dure. Je pense que les déficits, commerciaux et budgétaires, qui s’accumulent pour notre pays menacent à court terme notre modèle social et que la multiplication des promesses non financées aggravera encore ce risque.

Et parce que nous allons vivre ces moments difficiles, l’attitude personnelle des gouvernants comptera beaucoup. C’est une question de valeurs, personnelles autant que politiques. Depuis des années, c’est la violence des attitudes et des mots, la guerre d’un camp contre l’autre, la complaisance à l’égard des extrêmes qui caractérisent notre pays. Le refus de la violence perpétuelle dans la vie politique, les valeurs de respect des sensibilités différentes, la reconnaissance du pluralisme, la recherche de l’équilibre, sont la condition nécessaire à l’esprit d’unité nationale dont nous aurons besoin face à la crise.

C’est ainsi, et seulement ainsi, par la vérité et l’unité que la France pourra regarder en face les conditions de son redressement. Et d’abord de son redressement financier. Or la recherche de l’équilibre des finances publiques n’est obtenue dans vos deux projets que par l’affichage d’une croissance impossible à court terme. Je vous demande instamment de réfléchir à ce péril et d’envisager des mesures crédibles pour l’écarter s’il est encore temps.

Pour moi, la décision constitutionnelle, inscrite dans le traité européen, de renoncer pour l’avenir aux facilités du déficit, du moins en période de croissance, la « règle d’or », doit s’imposer à tous les pays qui ont l’euro en partage. Non pas pour faire plaisir aux « marchés », ou à « Bruxelles », mais parce que c’est le seul moyen d’éviter pour la France et les Français, particulièrement pour les plus fragiles, la catastrophe sociale qui s’annonce.

La France s’est construite depuis la guerre autour du modèle social né du Conseil National de la Résistance. Nous y tenons, non pas comme à une tradition, mais comme à notre principale aspiration nationale. Nous le regardons non pas comme notre passé, mais comme notre avenir. Nous savons qu’il devra se réformer, mais dans la justice et la solidarité. Or c’est dans le concret de la vie de tous les jours que justice et solidarité risquent d’être menacées.

La sauvegarde de notre modèle social et de services publics impose de restaurer et de développer fortement notre appareil de production. La France est, Grande-Bretagne exceptée, le seul des grands pays européens qui connaisse l’effondrement de son commerce extérieur. Ce n’est pas viable. Pourtant, nous avons d’immenses marges de progression, et donc de création d’emplois durables, de ressources pour les familles.

C’est là que va se gagner ou se perdre le combat de notre avenir national, en particulier dans la recherche de stratégies nationales de production, filière par filière. Une évolution de la démocratie sociale dans l’entreprise est aussi un élément crucial de ce redressement. La représentation des salariés, avec droit de vote, au conseil d’administration des grandes entreprises, sera un signe déterminant en ce sens.

La crise de l’éducation en France est un enjeu du même ordre. La situation de l’école, notamment à l’école primaire et au collège, ne peut être acceptée. Des centaines de milliers d’enfants voient leur avenir barré faute de se voir garantir les acquis nécessaires, maîtrise de l’écrit, du chiffre, de la langue. Faute de consacrer à ces fondamentaux le temps scolaire indispensable, les inégalités sociales se perpétuent et s’aggravent dans cet échec. Ce combat national oblige à un nouveau contrat entre l’école et la nation, qui touchera à la question des pratiques, de l’organisation, du développement de l'alternance et de l’apprentissage, aussi bien que des moyens.

La moralisation de la vie publique, le changement des pratiques du monde politique représentent une attente des citoyens dont vous ne pouvez ignorer la gravité. L’interdiction du cumul des mandats pour les députés, la diminution du nombre des parlementaires, le renforcement de la parité hommes femmes, le changement de loi électorale pour assurer la représentation des grands courants d’opinion, en tout cas de ceux qui atteignent 5 % des suffrages, à l’Assemblée nationale, au sens le plus large la garantie du pluralisme, la consécration de l’indépendance de la justice, le renforcement de l’indépendance des médias, l’assainissement du financement de la vie politique, la lutte contre la corruption et la prise illégale d’intérêts, tout cela est urgent. Les deux partis que vous représentez ont souvent pris des engagements, mais jamais ils ne sont allés plus loin. Je crois que cette moralisation est vitale pour que la confiance revienne entre citoyens et élus. Seule la voie référendaire permettra de les imposer à un monde politique qui n’a guère envie de voir changer les règles d’un jeu qui lui convient.

L’Europe a été durement attaquée pendant cette campagne. On lui a fait porter tour à tour la responsabilité de l’immigration et celle de l’absence de croissance. Je veux vous dire que pour nous, il est impossible d’envisager notre avenir national sans projet européen. L’Europe n’est pas seulement notre horizon : le jour où elle existera vraiment, elle sera notre seule arme politique et économique efficace dans la tourmente mondiale. L’Europe souffre aujourd’hui d’absence de gouvernance, de transparence et de lisibilité. Ce n’est pas avec moins d’Europe que la France s’en sortira ! C’est avec une Europe plus forte, plus solidaire, plus lisible, donc plus communautaire. Dans cette perspective, les renforcements de la zone euro, comme de l'espace Schengen, sont une étape prioritaire.

Des millions de Français partagent ces valeurs et ces préoccupations. Ils seront, je n’en doute pas, attentifs aux orientations qui seront les vôtres sur ces questions durant la campagne du deuxième tour.

Je vous prie de croire à l’assurance de mes sentiments cordiaux."

jeudi 19 avril 2012

la dette des communes les plus endettées de France : à méditer.....

la dette des communes les plus endettées de France : à méditer.....

58,5 milliards d'euros : c'est la dette cumulée des 36 000 et quelques communes françaises en 2010. Une paille par rapport aux 1 646 milliards d'euros de dette de l'Etat certes, mais ce chiffre a gonflé de 13,8% depuis 2000. Surtout, une partie de ces dettes provient d'emprunts toxiques, à des taux qui s'apparentent désormais à ceux de véritables crédits revolving.


Pour mémoire c'était comment avant la crise : L’endettement des collectivités a été très important, mais a connu une diminution constante entre 1997 et 2002. En effet, malgré l’existence d’une autonomie d’emprunt pour les collectivités depuis les années 1980, la dette des collectivités a baissé durant cettez période. Elle est passée de 92,35 milliards d’euros en 1997 à 86,96 en 2003, soit une baisse de 5,8 %. Depuis 2003 en revanche, le niveau d’endettement des collectivités a tendance à augmenter de nouveau depuis lors et ce même avant la crise. Au 31 décembre 2009, leur dette etait estimée à 118,34 milliards d’euros.
Cependant, il existe des différences de niveau d’endettement selon le type de collectivité. Ainsi, en 2008, l’importance de l’annuité de la dette (remboursement du capital et des intérêts) dans les recettes de fonctionnement des collectivités était-elle estimée à :
  • 11,4% pour les communes (8,2 % pour les intercommunalités ;
  • 5,8 % pour les départements ;
  • 11,8 % pour les régions.
Par ailleurs, le montant de la dette par habitant au 31 décembre 2008 était estimé à :
  • 913 euros pour l’ensemble des communes, mais avec une grande disparité, puisque les communes les plus endettées sont celles de 50 000 à 100 000 habitants avec une dette de 1 405 euros (en 2008) ;
  • 375 euros pour les départements ;
  • 216 euros pour les régions.
Il faut rappeler que Les collectivités ont recours à l’emprunt pour compléter leurs ressources. Il est caractérisé par plusieurs traits spécifiques :

    les 20 villes les plus endettées de france par habitant en 2010.
  • à la différence des recettes fiscales et des dotations de l’État, l’emprunt est une ressource "temporaire" car il faudra le rembourser ;
  • l’emprunt est exclusivement affecté aux nouveaux investissements des collectivités. Il ne peut donc pas financer les dépenses de fonctionnement.

dimanche 8 avril 2012

12 propositions faites par François Bayrou pour moraliser la vie publique en France.

François Bayrou a déclaré : « Elu président, j’organiserai le 10 juin un référendum pour faire ce que la Gauche et la Droite ont refusé de faire depuis des décennies. Ainsi, en quelques semaines et un dimanche, la démocratie Française prendra un nouveau visage ». 

1 – Reconnaissance du vote blanc à toutes les élections,

2 – Suppression du cumul des mandats des députés,

3 – Réduction du nombre de députés et sénateurs

4 – Obligation de présence des parlementaires en séance pour voter les lois,

5 – Nouveau mode de scrutin pour que toutes les opinions soient représentées à l’assemblée nationale,

6 – Gouvernement limité à 20 membres

7 – Renforcement de la parité hommes-femmes dans les assemblées et au gouvernement

8 – Indépendance de la justice avec un ministre de la justice dont la nomination sera approuvée par une majorité renforcée au Parlement

9 – Indépendance des médias et fin de la nomination des présidents de France Télévision par le chef de l’Etat

10 – Suppression des micro-partis qui détournent les lois sur le financement de la vie politique,

11 – Fin des nominations de complaisance et du mélange des intérêts publics et privés pour les élus et les hauts fonctionnaires.

12 – Interdiction pendant 10 ans du retour à la vie publique pour des élus condamnés pour corruption.

Retrouvez toutes les actualités sur www.bayrou.fr et sur la web radio : www.133b.fr

23 propositions concrètes pour redresser nos finances publiques et reconquérir notre production


bandeauLa situation économique de la France va continuer à être difficile en 2012. Quelle que soient les promesses de nombreux candidats, il faudra assumer.
Voici quelques unes des propositions de François Bayrou.
23 propositions concrètes pour redresser nos finances publiques et reconquérir notre production.
Le premier devoir de l’État, c’est de mettre en ordre ses affaires ! Le premier devoir de l’État, c’est de bien gérer ! Le premier devoir de l’État, ce n’est pas d’accroître l’endettement qui est sur le point d’échapper à tout contrôle. Le premier devoir de l’État, c’est de mettre la France en état de sortir du surendettement, assez vite pour que ce soit crédible!

Notre ennemi, c’est le surendettement. Notre ennemi, c’est le chômage. Et nous allons les vaincre, ces deux ennemis, avec une politique d’ensemble, une méthode précise, un calendrier, et les Français auront les moyens de vérifier les résultats.
La création d’un livret d’épargne industrie
Il est besoin non seulement d’établissements mais de ressources nouvelles dédiées.
Un commissariat national aux stratégies
Le travail qui fut confié autrefois au Commissariat au Plan est plus nécessaire que jamais. Un pays confronté aux défis qui sont les nôtres a besoin de faire travailler ensemble tous les acteurs de son redressement. Ce Commissariat national aux stratégies doit être placé auprès du Président de la République et dirigé par une personnalité de grande autorité.
L’impôt sur le revenu plus équitable
Deux tranches supplémentaires seront créées, la tranche marginale actuelle à 41 % sera portée à 45 % ; et une tranche de solidarité pour les revenus supérieurs à 250 000 € par part sera créée à 50 %.
Mobiliser l’épargne des européens
Il y a dix ans, je me suis élevé au Parlement européen contre les normes comptables anglo-saxonnes excessivement court-termistes que l’on nous imposait. Aujourd’hui la Commission européenne et un nombre croissant d’économistes reconnaissent qu’il y a là un sujet majeur pour la compétitivité de l’Europe et le financement de son industrie.
Pas un euro de dépense publique en plus en 2013 et 2014
Un vrai programme d’économies passe par un principe : la France ne dépensera pas un euro de plus dans la sphère publique pendant deux années qu’elle n’aura dépensé en 2012. Ce principe "augmentation zéro en valeur" est exigeant. Il oblige à des redéploiements à l’intérieur des trois grands ordonnateurs de la dépense publique : l’État, la Sécurité Sociale, les collectivités locales, et peut-être entre ces trois ordonnateurs. En effet, les salaires et les retraites doivent respirer. Il faudra donc compenser sur les interventions. Mais au bout de ces deux années, les économies sont acquises : après on peut à nouveau suivre l’inflation. Ce principe permet de donner aux Français la vraie mesure de l’effort à accomplir pour se débarrasser des déficits.
La création d’un label indépendant
Plus de 60 % des consommateurs français souhaitent soutenir la production dans notre pays, que cette production soit le fait d’entreprises françaises ou d’entreprises à capitaux étrangers installées en France. Mais pour l’instant il est impossible pour l’immense majorité des produits de connaître la provenance, ou la part française dans le produit considéré. Or il y aura là, pour les industriels, un avantage compétitif qui peut être déterminant pour leur installation dans le pays.
Des accords cadres dans les branches
Les accords majoritaires dans les entreprises ne pourront s’imposer aux salariés minoritaires que s’ils sont encadrés par des accords cadres fixant, dans les branches, le cahier des charges de ces négociations et les marges admissibles des évolutions envisageables.
Une négociation nationale autour de la rénovation du climat social dans l’entreprise
Ce sujet est crucial. L’adaptation de l’entreprise à son environnement, à la conjoncture, exige l’association et la participation des salariés et de leurs organisations syndicales à la réflexion stratégique dans l’entreprise. La guerre froide sociale est un facteur de blocage. J’organiserai une négociation nationale entre partenaires sociaux sur ce thème, dont l’État sera facilitateur, mais dont il ne sera pas décideur. J’ai en effet décidé de sortir du blocage né de la posture de l’État dont tout le monde sait qu’il interviendra en fin de compte.
La mise en réseau des grandes entreprises et des PME
Les unes ont la maîtrise des processus de fabrication, des brevets, de la recherche appliquée, de grands réseaux commerciaux, les autres ont la capacité d’innovation. Incitation par la création d’un avantage fiscal lorsqu’une grande entreprise aura créé une structure d’investissement en direction des PME ou pris une participation dans une telle structure.
Une alliance entre l’Europe et les pays émergents
Je me refuse à faire des pays émergents les boucs émissaires de nos maux. Leur défi, c’est de sortir leurs populations de la pauvreté. Je proposerai à nos partenaires européens l’organisation d’un grand sommet Union Européenne / BRICS.
Equité et simplification de l’ISF
L’impôt sur la fortune deviendra une Contribution de solidarité sur le patrimoine (CSP). Pour tout patrimoine au-dessus de 1 million d’euro, compte tenu des abattements actuels inchangés, un revenu théorique de 1 % est intégré dans la base de l’Impôt sur le Revenu. Ainsi la progressivité est assurée et la solidarité aussi.
Un coup de rabot sur les niches
Certaines niches devront disparaître, comme non fondées : c’est le cas de l’exonération des revenus issus des heures supplémentaires. Ce coup de rabot devra atteindre 20 milliards en trois ans, dont dix milliards la première année. Total au terme des trois années : 20 Milliards.
Développer l’image de marque du "produit en France"
Quand les produits français ne sont pas choisis par les consommateurs nationaux, européens ou étrangers, c’est souvent, à prix égal, parce que l’image de marque de nos productions n’est pas suffisante. Nos concurrents, surtout allemands, sont considérés comme plus fiables, plus durables, même si la réalité ne confirme pas cette réputation. Il faut donc entreprendre un travail en profondeur sur l’image de marque de la France en tant que pays producteur.
Un crédit d’impôt innovation
La recherche est une donnée clé. Mais l’innovation, dans les processus de fabrication, dans le design est au moins aussi importante, notamment dans les PME. Je proposerai la création d’un crédit d’impôt innovation, parallèle au crédit impôt recherche.
Les salariés au Conseil d’administration de l'entreprise
La culture de la cogestion est bienfaisante. Tel est mon affirmation, et telle est une des principales raisons du retard français par rapport à la réactivité du tissu économique allemand. C’est d’ailleurs l’inspiration même qui fut celle du général de gaulle lorsqu’il défendait la participation. Non seulement participation aux résultats, mais participation à la stratégie et à la décision. Nous ferons entrer dans les entreprises de plus de 500 salariés d’abord les représentants des salariés dans les conseils d’administration des entreprises avec droit de vote.
La création d’une banque d’économie mixte décentralisée de soutien aux PME
Cette idée avance dans tous les programmes. Il est des besoins de financement, notamment en fonds propres, qui ne sont pas pris en compte aujourd’hui. Mais il est capital que cette structure soit décentralisée, qu’elle associe les collectivités locales à son action et qu’elle ne soit pas sous le seul contrôle de l’État. De tels établissements bancaires peuvent être soit organisés sur une base géographique, soit spécialisés sectoriellement (par exemple pour l’économie numérique). Ces banques pourront faire appel à des actionnaires nouveaux (type assurance-vie).
 Un emploi sans charges pendant deux ans pour toute entreprise de moins de 50 salariés
Il y a cinq ans, j’avais proposé deux emplois sans charges par entreprise quelle que soit sa taille. La détérioration des finances du pays ne permet plus un tel projet. Mais le besoin demeure de débloquer l’emploi pour deux catégories de Français : les jeunes à la recherche de leur premier emploi dont le chômage s’accroît, et les chômeurs qui se trou- vent pour beaucoup bloqués dans leur recherche.

C’est pourquoi je propose à toute entreprise de moins de 50 salariés l’ouverture d’un droit à un emploi sans charges pendant deux ans, pourvu qu’il s’agisse d’un CDI (avec période d’essai) proposé à un jeune dont ce sera le premier emploi ou à un chômeur. Ce droit ne sera pas ouvert s’il y a eu préalablement suppression de poste de travail. Le coût de cette mesure peut être estimé à 2 milliards équilibrés par la suppression de l’exonération fiscale des revenus des heures supplémentaires.

C’est un coup de pouce très important pour les TPE artisanales et commerciales.
Inscription de la « règle d’or » dans la constitution
Dès 2007, je l’avais proposée en termes limpides : interdiction des déficits de fonctionnement en période de croissance. Je soutiendrai donc le traité européen qui exige cette règle de tous les pays de la zone euro, avec un court délai pour en mettre en œuvre l’application.
Une augmentation limitée de la TVA
Elle sera affectée au budget de la nation. Un point en 2012, un point (si la croissance n’est pas au rendez-vous) au 1er janvier 2014. Total au terme des trois années : 20 milliards.
Définition de priorités sectorielles pour la politique industrielle européenne
Énergies renouvelables et technologies de rupture énergétique ; biotechnologies ; nanotechnologies ; infrastructures. Je proposerai que 10 % du budget européen puissent être fléchés vers des fonds liés à ces priorités.
100 milliards à trouver
Le redressement des finances publiques de la France suppose baisse des dépenses (50 milliards d’euros) autant qu’augmentation des recettes (50 milliards d’euros). 50 milliards de dépenses, ce sont 20 milliards pour l’Etat, 20 milliards pour les organismes de Sécurité sociale (sur 600) et 10 milliards pour les collectivités locales.
Un statut pour les business-angels
Dans le monde des entreprises innovantes, il existe une disparité très grande entre les avantages consentis aux fonds de private equity, dont les intérêts d’acquisition sont fiscalement déductibles et les Business angels, qui soutiennent des créations de start-up, ne reçoivent aucun avantage fiscal équivalent. Il faut donc leur permettre pendant les premières années de leur investissement de déduire les pertes éventuelles de ces entreprises en développement de leur propre revenu imposable, au moins partiellement.
La participation par la négociation au sein des comités d’entreprise
Les comités d’entreprise sont déjà le lieu légal et obligatoire de l’information et de la consultation des représentants des salariés sur la vie de l’entreprise. Il faut étendre leur rôle à la négociation des conditions de travail et des rémunérations.

samedi 7 avril 2012

Appelons dès le soir du premier tour des élections présidentielles à un rassemblement du Centre

Il nous faut enfin un rassemblement des Centres, il nous faudra avant les législatives, une refondation du Centre au delà des partis centristes actuels !

Ce rassemblement des centristes s'inscrira dans une logique de victoire de notre famille politique et de la présence de nos élus lors de toutes les prochaines échéances électorales.

Si la France est bipolaire encore plus aujourd'hui, avec deux grandes familles de pensée, la droite et la gauche, elle ne peut en revanche se satisfaire de ces deux seuls grands partis... La France n'est pas bipartiste, et le multipartisme existe à gauche, comme à droite !

Nos valeurs, celles du Centre, seront portées par ce grand mouvement politique du futur et qui doit affirmer systématiquement : les Valeurs humanistes, et profondément européennes, qui savent mettre au centre de toutes décisions l'intérêt général et le citoyen, nos valeurs d’équité et de responsabilité pour une société juste et solidaire, qui permet l'accession à l'égalité des chances de chacun de ses membres, une société de la reconnaissance avec une place pour chacun.

Ces principes d'équité, de droit et de rectitude, nos valeurs de Laïcité, de Liberté, d'Egalité et de Fraternité, ne sont pas de points de discordes mais au contraire de rassemblement. 

Nous ne devons pas rejeter ceux qui sont engagés dans d'autres partis, mais au contraire travailler avec tous, quand ils partagent nos valeurs, afin d'influencer concrètement dans la vie de tous les jours les politiques nationales ou locales, afin de faire valoir concrètement nos idées dans toutes les décisions et de représenter ainsi au mieux les intérêts du peuple.

Ne restons pas dans les gradins du stade de la politique, au nom de notre volonté de "différence", mais descendons sur la pelouse jouer le match ! 
Si nous sommes absent des débats et des décisions au quotidien, si nous n’avons pas d'élus comment agir concrètement pour porter nos valeurs et défendre au mieux nos électeurs et tous les citoyens ?