dimanche 11 décembre 2011

François Bayrou est déjà crédité de 13 % des intentions de vote (+ 6 points) au premier tour de la présidentielle, dans un sondage LH2 pour Yahoo!

François Bayrou a toujours continué d'affirmer que la présidentielle "se jouerait à quatre gros candidats". Nous y sommes déjà, cela pourrait bien se réaliser si sa forte poussée se confirme : François Bayrou est en effet déjà crédité de 13 % des intentions de vote (+ 6 points) au premier tour de la présidentielle, dans un sondage* LH2 pour Yahoo! publié dimanche qui le place en 4e position derrière François Hollande, Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen. Au second tour, François Hollande battrait nettement Nicolas Sarkozy avec 57 % des intentions de vote (- 1) contre 43 % (+ 1). Au premier tour, par rapport à la dernière enquête de l'institut (18-19 novembre), François Hollande gagnerait 1,5 point à 31,5 %, Nicolas Sarkozy en perdrait 3, à 26 %, Marine Le Pen reculerait de 1,5 point à 13,5 %, juste devant le président du MoDem.
"La poussée de François Bayrou s'explique par un effet conjoncturel lié à sa forte médiatisation ces derniers jours : discours de candidature mercrediintervention télévisée jeudi, sans compter qu'il se trouve courtisé depuis des semaines par la gauche comme par la droite", commente LH2. Selon l'institut, Jean-Luc Mélenchon recueillerait 6,5 % des voix (-0,5), Eva Joly 4,5% (- 1,5).
Dominique de Villepin, Hervé Morin, Christine Boutin, Nicolas Dupont-Aignan sont crédités chacun de 1 % des voix et Jean-Pierre Chevènement de 0,5 %. Corinne Lepage et les candidats d'extrême gauche Nathalie Arthaud et Philippe Poutou sont donnés à moins de 0,5 %.

Le MODEM 78 soutient la candidature de François BAYROU la la Présidence de la République

lundi 5 décembre 2011

Le Grand Paris prend du retard et le financement n'est pas encore assuré.....

 Le Grand paris est en panne !!!!!!

Alors même comme nous l'écrivions récemment que notre quartier de la Clef de Saint Pierre été oublié dans ses négociations par la Communauté d'Agglomération pour y obtenir une gare, pourtant essentielle pour les habitants et ses entreprises, alors même que nous avons tous découvert sur nos feuilles d'imposition locales la présente d'un prélèvement pour le Grand Paris, il est choquant d'apprendre à date que seules les études préliminaires semblent être financées (par qui ? par nos seuls impôts ? et pour quoi ?). Il est une fois de plus choquant de constater comment l'argent public, et donc le notre, est utilisé dans bien des cas pour financer des études qui sont généralement mal maîtrisées, et dans le cas du Grand Paris pour un projet dont le financement concret de la réalisation pourtant indispensable à l'amélioration des transports en Ile de France, n'est pas encore, loin s'en faut bouclé...



Un petit rappel sur le financement du projet :



Gilles Carrez qui  été chargé par Nicolas Sarkozy d’étudier le financement des projets de transports du Grand Paris. Dans son rapport définitif présenté le 30 septembre 2009, a maintenu la nécessité de réaliser les 35 milliards d’investissements projetés en deux phases.

Il a souligné que "la réussite du volet transports du Grand Paris passe par un accord explicite entre l’Etat et la région d’Ile-de-France compétente pour les transports et le schéma régional d’aménagement".

Il propose de réaliser dans une première phase, à horizon 2025, 24,4 milliards d’euros d’investissements, dont une partie seulement du projet de métro automatique.

Au cours de cette phase seraient réalisés une rocade ferroviaire complète autour de Paris (Arc Express), le prolongement de la ligne 14 au nord à Pleyel, avec desserte de Roissy, et au sud, vers Orly, la reconfiguration du réseau RER, sa modernisation ainsi que le prolongement d’Eole (RER E) à l’ouest.

M. Carrez retient aussi les opérations dans la logique actuelle des contrats de projets Etat-région intéressant notamment les moyenne et grande couronnes, comme le déploiement de bus à haut niveau de service.

Figurent aussi les programmes de rénovation de matériel roulant et de mise en accessibilité aux personnes handicapées.

Le rapporteur du budget chiffre à 43,2 milliards d’euros les besoins de fonctionnement sur la période 2010-2025, réduits par emprunt à 38,2 milliards.

Pour les financer, il prône d’augmenter deux fois les taux du versement transport (VT) des entreprises de 0,1 point (en 2010 puis 2020) et d’"actualiser le zonage du VT".

Il propose aussi une revalorisation de la tarification à un rythme "qui ne dépasse pas celui du pouvoir d’achat", sa restructuration profonde et sa modulation dans le temps, pour tenir compte des heures de pointe et des vacances.

La contribution des usagers serait de 13 milliards, celle des employeurs de 14,5 milliards, et les contributions publiques devraient croître à un rythme de 4,2 points au-dessus de l’inflation, "exigeant un effort au niveau de la fiscalité régionale et départementale".

Pour financer les investissements, il préconise une poursuite de l’effort budgétaire, la modernisation des ressources fiscales assises sur les bureaux, les commerces et les locaux de stockage, une double contribution des usagers de la route (eco-redevance poids lourds à partir de 2013 et relèvement à 20 euros des amendes de stationnement).

Contribueraient aussi au financement la fiscalité (mise en place d’une taxe spéciale d’équipement additionnelle), une taxe additionnelle à la taxe de séjour et les recettes de valorisation foncière, dont il n’attend que quelques centaines de millions d’euros.

"Tout ceci rapporterait 17,6 milliards, laissant apparaître un solde à financer de 5,8 milliards" précise le rapporteur.

Pour le couvrir, il propose un emprunt de 9,3 milliards d’euros, "fléché" sur Eole, la ligne 14 et la rocade Arc Express.

Au total, ilpropose de recourir à l’emprunt à hauteur de 20,3 milliards d’euros, dont 9,3 pour l’investissement et 11 pour le fonctionnement.

Lire le rapport de Monsieur Gilles Carez

dimanche 4 décembre 2011

Prochain débat citoyen : l'Agriculture et les circuits court de distribution

Le prochain débat citoyen aura pour thème : l'Agriculture et les circuits courts de distribution.
Dans un département comme le nôtres, les Yvelines, à la charnière d'une vie rurale et citadine et dont l'histoire et le futur reste tournés résolument vers une des richesses de la France, l'Agriculture, débattre des circuits de distribution actuels, mais surtout en évolution pour une baisse des coûts d'achats pour les citoyens, une augmentation du revenu des agriculteurs mais également est meilleur respect de l'écologie, entre autre par l'abaissement de l'impact carbone lié à un raccourcissement des durées de transports essentiellement routiers est une évidence.

C'est pourquoi nous vous invitons à vous joindre à nous à la :


Ferme de Brillon à Chavenay le 10 janvier à 20 h 30.

Venez nombreux !!!!!!
A bientôt.

samedi 26 novembre 2011

François Bayrou invité de TF1 Voir ou revoir la vidéo de l'émission !

François Bayrou 
François Bayrou était hier l'invité de Laurence Ferrari, dans l'émission Parole Directe sur TF1. Il a réaffirmé à cette occasion sa volonté de "construire une majorité nouvelle, seule capable de mener les réformes dont le pays a besoin".
Nous vous invitons à voir ou revoir cette émission en cliquant ici. N'hésitez pas à la partager sur les réseaux sociaux et auprès de votre entourage.

Pas de gare du futur Métro Régional pour Elancourt et pour son quartier des affaires : La Clef de Saint Pierre ne sera pas rattaché au réseau....

Un petit rappel Saint Quentin en Yvelines est l'équivalent d'une ville de 150 000 habitants. 78 000 de ses emplois sont tenus par des salariés résidant hors de l'agglomération, 53 000 actifs habitant à Saint Quentin en Yvelines travaillent hors de l'agglomération.Cela conduit à 262 000 déplacements chaque jour,

entre Saint Quentin et le reste de l’Île-de-France, pour les seuls trajets domicile-travail. S’ajoutent les déplacements professionnels (notamment avec les gares et aéroports), les scolaires et les étudiants, les flux de transit, les déplacements de la vie quotidienne. Comme les trois quarts des déplacements domicile travail entre SQY et l’extérieur se font toujours en  automobile, il existe, sans compter les autres déplacements une réserve de 200 000 déplacements possibles pour les transports en commun (TC), pour peu qu'ils soient attractifs.
Malheureusement il n'a pas été prévu (ni négocié par la CASQY...) de gare du futur Métro (Réseau de Transport du Grand Paris (RTGP)) à Élancourt, alors qu'elle aurait été si nécessaire pour permettre un accès entrant et sortant direct pour notre quartier de la Clef de Saint Pierre, lieu de vie de près de 6000 habitants et d'actifs dans nos entreprises résidentes sur place. Il est donc aujourd'hui encore plus important et urgent de pousser au lancement des travaux et à la résolutions des problèmes qui bloquent la construction d'un TSCP (Transport en Commun en Site Propre) permettant de connecter au plus vite La Clef de Saint Pierre au centre de la Ville Nouvelle et entre autre à la gare de Montigny le Bretonneux et de Trappes et donc de fait à une des futures gare du RTGP.

Le projet de TCSP (présent sur les cartes ci-contre en pointillé...)pour la Clef de Saint Pierre et Élancourt, déjà presque une réalité de Montigny le Bretonneux vers Orly et Massy, reste pour le moment dans les cartons, alors qu'il est indispensable, dès aujourd'hui, pour désengorger les accès de la Clef, raccourcir les temps de transports entre Élancourt et les gares de Saint Quentin et de facto désenclaver ainsi, pour les habitants et les entreprises, notre quartier essentiel pour notre ville, mais également pour notre Communauté d'Agglomération qu'est la Clef de Saint Pierre . D'après nos informations il semble qu'entre autre, au delà des problématiques budgétaires, des points de résistances demeurent comme par exemple un refus de la base de Loisirs de voir une bande de terrain située le long de la RD 912 être prise par le projet. Il est certain en effet que cette bande de terrain, à moitié en friche et mal entretenue à ce jour, est probablement indispensable à la base de loisir.....préservons les orties et laissons nos habitants faire la queue dans les bouchons et nos bus polluer l'air avec leurs moteurs en sous régime....

Je vous propose donc de signer prochainement notre pétition en ligne visant à exiger le lancement des travaux permettant la mise en place au plus vite du TSCP reliant la Clef de saint Pierre au reste de notre Agglomération et surtout à nos gares et à la future gare de Réseau de Transport du Grand Paris (RTGP). Pour ce faire nous vous tiendrons rapidement informé de sa mise en ligne.

lundi 21 novembre 2011

L'accord conclu entre les Verts et le PS prévoyant la fermeture de 24 réacteurs nucléaires d'ici 2025 : ce n’est pas sérieux !!!

L'accord conclu entre les Verts et le PS prévoyant la fermeture de 24 réacteurs nucléaires d'ici 2025 : ce n’est pas sérieux !!!

Cet accord est irresponsable. On ne peut pas faire reposer notre politique énergétique, et l'avenir industriel de la France, sur des considérations d'échanges de circonscriptions, de marchandage dans l’ombre. Il est évident que les verts et le PS mettent là en balance des dossiers qui n’ont rien à voir entre eux. Tout cela ressemble fort aux négociations permanentes qui ont lieu à Paris au sein du Conseil de Paris ou le PS est tout le temps sous la pression des « Khmer Verts » qui exigent toujours plus de concessions idéologiques du PS au détriment et sans concertation avec les Parisiens et ce pourtant concernant des décisions essentielles pour leur vie quotidienne. En ce qui me concerne je souhaite un débat véritable sur la politique énergétique globale, dont l'avenir du nucléaire. Ce sont des questions complexes qui engagent le pays entier, qui ne peuvent pas être discutées juste à quelques-uns, entre appareils et uniquement dans des objectifs électoraux qui n’ont rien à voir avec l’intérêts des Français.

Cet accord est irresponsable !

Derrière la première intention affichée, réduire le nucléaire, il y a en réalité dissimulé la sortie complète du nucléaire. Evidement je suis favorable au développement des énergies renouvelables, mais elles ne sont pas en capacité, en l'état actuel, de répondre aux besoins. Personne ne fait de réelles propositions chiffrées et techniquement étayées pour savoir par quoi on remplacerait le nucléaire par exemple. Voyez l'Allemagne, où l'on dit que les énergies renouvelables vont être développées : en attendant, les centrales thermiques sont sollicitées, et l'on augmente ainsi tranquillement l'effet de serre, que par ailleurs les Verts disent vouloir combattre….

Ne perdons pas de vue les conséquences sociales d'un arrêt des centrales, car pour le MODEM l’Homme doit être au centre de toutes les décisions politiques.

Il n’y a pas seulement que les pertes d’emplois dans le nucléaire qui ont été déjà rappelé par certain. Il y a en France, 3 ou 4 millions de foyers en précarité énergétique, c'est-à-dire qui consacrent une part importante de leurs ­revenus à s'éclairer et se chauffer. Si les prix de l'électricité augmentent, qu'en sera-t-il pour eux ? Le prix bas du courant en France est aussi un élément de compétitivité pour notre industrie. Et ces prix bas nous les devons à notre politique d’indépendance énergétique, essentiellement basée sur le nucléaire, voulue par le Général de Gaulle depuis le début des années 60.

Les effectifs dans le nucléaire qui seront impactés : au moins 300000 emplois

Selon la CGT Energie (que je cite donc afin de couper court à toute idée de chiffres qui seraient orientés par les lobby du nucléaire) , la filière emploie quelque 125.000 personnes, auxquelles il faut ajouter un chiffre équivalent pour les sous-traitants. Cela fait déjà 250.000 salariés, sans compter plusieurs dizaines de milliers d'emplois indirects.

il faut poursuivre le chantier de l'EPR à Flamanville !


Il faut terminer ce projet. Le chantier est aujourd'hui tellement engagé qu'il est impensable de revenir en arrière. L'EPR de Flamanville est un prototype, il sera très important ensuite d'analyser le retour d'expérience. D'une manière générale, la recherche dans l'énergie, mais également dans le nucléaire, est aujourd'hui insuffisamment poussée. S'agissant de la génération IV des réacteurs, des pays comme la Russie et l'Inde sont en avance par rapport à la France.

mercredi 9 novembre 2011


Yann Wehrling porte parole du Mouvement Démocrate, et Alain Dolium, conseiller national et candidat MoDem aux dernières élections régionales, ont accepté notre invitation et  interviendront au cours de ce débat.

Nous vous rappelons que ces débats sont ouverts à tous les publics, et ont pour ambition de constituer un lieu d’échange sur des problématiques locales à résonance nationale.




Vous pouvez d’ores et déjà  réserver vos soirées pour les deux réunions suivantes.

-          Le mardi 6 décembre  sur le thème des Agences Régionales de Santé
-          Le mardi 10 janvier sur le thème de l’Agriculture et des circuits courts

 Venez nombreux  partager  avec nous ces « mardis de la démocratie »

lundi 7 novembre 2011

Du retard dans les travaux de réhabilitation du ciné 7 d'Elancourt. Une partie du bâtiment devait rouvrir le 1er novembre, finalement les spectateurs devront
patienter jusqu'au mois de mai 2012.

samedi 5 novembre 2011

Grand débat le 15 novembre à 20 h 30 sur l'OIN Axe Seine : Espace les habitants Av de la république : les Mureaux

L'OIN Axe Seine dans les Yvelines quelques chiffres :


 110 900 emplois salariés
 780 établissements
 4 milliards d’euros de valeur ajoutée
 8 sites de construction automobile
 L’automobile et la mobilité représente plus de 10% des emplois directs et induits l’Ile-de-France et la Haute Normandie.

Haute-NormandieIle-de-France
Emplois directs (secteur)10 00050 000
Emplois indirects (filiere)12 00075 000

La vallée de la Seine, de Paris (quai de Javel et Ile Seguin) au Havre (Sandouville) est un axe historique du développement de la filière automobile.

Toutes les activités de la filière sont présentes sur le territoire :
 Des sites majeurs de production de Renault et PSA à Aulnay-sous-Bois, Caen, Cléon, Flins, Poissy, Sandouville
 Des sites d’équipementiers et de sous traitants
 Une présence importante de la R&D (concentration dans l’est des Yvelines) OIN Paris Saclay, Projet SAVE….
De plus il existe une véritable convergence avec les trois autres filières d’excellence identifiées pour ces 1res rencontres des acteurs économiques.

Les atouts de l’Axe Seine pour la filière mobilité :

 Un vrai tissu éco-industriel (8 broyeurs en IdF dont 3 à Limay, 1 BN sur 58 en France, les plus grands acteurs de la filière du recyclage des déchets sont présents) ; grand potentiel du cluster « éco-conception et éco-déconstruction »
 L’optimisation des flux logistiques entre des sites de production ou de distribution et de déconstruction automobile, proches de la vallée de la Seine ;
 L’acceptabilité par le territoire de la vallée de Seine d’activité industrielles.
 Des compétences et capacités de fabrication de véhicules
 Une proximité du plus grand marché urbain de France  et avec la plus importante zone de conception des automobiles en Europe
 Son éventuelle proximité de « gisement » de matière première issue la déconstruction d’automobiles
 La capacité à offrir des zones d’activités propices au développement et à la fabrication de véhicules urbains
 Un nombre important d’acteurs industriels présents notamment les raffineries
 Des centres de R&D importants (IFP…)
 Enfin, une volonté politique de faire de ces territoires « les territoires de l’automobile de demain »

samedi 29 octobre 2011

Les retards dans les travaux du Ciné 7 de construction de notre 3 eme salle et de mise aux normes

Notre Ciné 7 est fermé au public depuis le 5 juin 2011 pour laisser place aux entreprises de rénovation. Malheureusement les retards s'accumulent... Après de surprenantes découvertes d'amiante dans le bâtiment, non anticipées lors des études préliminaires, pourtant en cours depuis de nombreuses années, et après des errements inexcusables de certaines entreprises pourtant parfaitement informées du dossier pour avoir répondu à l'appel d'offre dans le cadre des différents lots du marché public lancé par la CASQY pour les travaux du Ciné 7, la fin des travaux, qui devaient initialement permettre la réouverture de la grande salle en novembre 2011, sont maintenant annoncés au mieux pour..... la mi-mai 2012.... . Le bâtiment, précédemment occupé par un drugstore et une pharmacie, a été enfin complètement désamianté, une étape indispensable avant d’entreprendre le gros oeuvre. La Casqy, la ville d’Élancourt et l’exploitant du cinéma apporteront des solutions pour permettre la projection de films dans les plus brefs délais.


je vous propose de retrouver l'interview intégrale de son directeur Monsieur Luc Beaucamp, interrogé à ce sujet lors du "direct" sur TV Fil 78 le 27 octobre 2010 :


http://www.tvfil78.com/le78/article-le78-27-10-2011.html


Vous pouvez également retrouver Luc Beaucamp sur le chantier du cinéma à Elancourt au 7 Mares :
http://www.tvfil78.com/journal/article-journal-27-10-2011.html

mardi 11 octobre 2011

François Fillon repousse le délai de l’intercommunalité

Le Premier ministre a entendu l’appel des élus locaux en faveur d’un report de la date butoir pour adopter la nouvelle carte de l’intercommunalité. Le ministère des Collectivités territoriales est chargé de réaliser un état des lieux, département par département.

Les préfets de département et les élus locaux peuvent souffler. Ils bénéficient d’un délai supplémentaire pour finaliser la nouvelle carte de l’intercommunalité voulue par la réforme des collectivités de décembre 2010. Initialement, les schémas intercommunaux devaient être bouclés le 31 décembre 2011 pour une entrée en vigueur le 1
er juin 2013. C’était compter sans les résistances et l’inquiétude des élus de terrain. “J’ai décidé de donner, partout où c’était nécessaire, davantage de temps à la concertation”, a déclaré le Premier ministre François Fillon, le 7 octobre, lors d’un déplacement à Richelieu, en Indre-et-Loire. Le ministère en charge des collectivités locales va réaliser un état des lieux dans chaque département et, au cas par cas, la procédure ne sera menée à son terme que lorsqu’une majorité claire des élus concernés se dégagera en faveur du projet.”

Depuis quelques mois en effet, les projets de schémas intercommunaux rendus publics par les préfets avaient suscité de fortes craintes, en particulier dans les départements ruraux. La faute à des schémas souvent trop ambitieux qui prévoient parfois une diminution de moitié, voire des deux tiers, du nombre de communautés de communes et jusqu’à 50 % des syndicats intercommunaux. Le gouvernement va inciter les préfets à s’orienter vers des réductions moins drastiques, afin de recueillir l’adhésion la plus large possible.
“Le schéma ne peut reposer que sur une conception partagée de l’intérêt général et on prendra le temps qu’il faudra, sans s’enfermer dans des contraintes de calendrier”, a martelé le Premier ministre. Les périmètres des syndicats intercommunaux liés aux transports scolaires ou à la gestion de l’eau potable sont particulièrement sensibles pour les élus ruraux et les préfets ont la consigne de lâcher du lest dans ces domaines.

Pas de “course au gigantisme”

La balle est désormais dans le camp du ministère des Collectivités territoriales, qui supervise le dossier. L’objectif est d’obtenir la validation par les commissions départementales du plus grand nombre de schémas intercommunaux possible d’ici la fin de l’année, quitte à donner gain de cause aux élus sur les points qui fâchent. Le ministre, Philippe Richert, répète d’ailleurs depuis plusieurs semaines que les nouveaux schémas intercommunaux ne doivent pas faire la “course au gigantisme”. Mi-novembre, il y verra plus clair sur le nombre de départements qui respecteront le calendrier initial et sur ceux qui auront besoin d’un délai supplémentaire, mais déjà, d’aucuns prévoient que seul un département sur deux sera dans les clous.
Le 10 octobre, deux sénatrices centristes, Nathalie Goulet (Orne) et Françoise Férat (Marne), ont annoncé avoir déposé une proposition de loi visant à repousser de six mois la mise en place de la carte de l’intercommunalité au niveau des départements. Quelques jours auparavant, le nouveau président PS du Sénat, Jean-Pierre Bel, reçu à Matignon, avait demandé à François Fillon un
“moratoire” sur la réforme territoriale et notamment sur la mise en place de cette carte de l’intercommunalité, “qui provoque beaucoup de problèmes”, avait-il fait valoir. Reste à savoir si la date d’entrée en vigueur de la réforme de l’intercommunalité, fixée au 1er juin 2013, pourra être maintenue.