mercredi 27 novembre 2013

UN PEU DE CHIRURGIE ELECTORALE : LA NOUVELLE CARTE DES CANTONS YVELINOIS

Le nombre de cantons va passer de 39 à 21 dans les Yvelines. Et notre propre Cantons est redécoupé pour assurer ainsi à la gauche de garder malgré tout ce canton dans son girons sans tenir compte du choix des habitants et de la logique des territoires...
Le préfet des Yvelines (à g.) et le président du conseil général des Yvelines
Le préfet des Yvelines et le président du conseil général.
La préfecture des Yvelines a dévoilé ce matin un projet de décret délimitant de découpage des cantons du département des Yvelines. 
Nous tenons ici à dénoncer un véritable charcutage électoral voulu par la gauche et qui ne tient plus compte de la logique des territoires
Notre Ville, Élancourt, précédemment unie dans notre canton à Maurepas et Coigniéres, ce qui était tout à fait logique pour les habitants quand on connait un tant soit peu notre territoire et les logiques de nos vies locales, se retrouve ainsi groupée, au sein du Canton n° 17 (Trappes) avec les communes de Maurepas, Trappes, et La Verrière. Le bureau centralisateur de ce canton est le bureau centralisateur de la commune de Trappes.
Au total sur les Yvelines le nombre de cantons passera ainsi de 39 à 21 en rassemblant notamment les cantons ruraux. Toutefois le nombre de conseillers généraux ne baissera pas car l’on passera de 39 élus à 42 car dans le nouveau mode de scrutin, on devra voter pour un homme et une femme, ce qui fera au total 42 conseillers.
Les prochaines élections cantonales devraient se dérouler en 2015.
Mais notons une fois de plus que la gauche ne considère pas le choix des habitants, ni la logique des territoires pour préférer celle de la distribution des postes à son profit ! 
Voilà qui nous démontre à nouveau que les citoyens sont manipulés dans des buts qui n'ont rien à voir avec nos valeurs humanistes qui doivent en permanence faire passer les intérêts collectifs avant les intérêts particuliers et obsolètes des partis ou des clans !.

dimanche 24 novembre 2013

A ELANCOURT UN PROJET MUNICIPAL/CASQY/UVSQ MAJEUR : LA CREATION D'UNE ZONE LIBELLULE SUR LA BASSIN DE LA BOISSIERE

Le projet en quelques mots

Le concept d'une Zone Libellule (acronyme pour Zone de LIberté Biologique Et de LUtte contre les poLLuantsEmergents) a été formulé par Lyonnaise des Eaux (LDE) pour cristalliser le principe de l'exploitation d'une biodiversité "naturelle" des zones humides comme complément des traitements épuratoires classiques.  Il s'agit, en quelque sorte, d'un pari sur la rencontre de deux types de diversité : une diversité d'espèces et d'écosystèmes permettant d’assurer une maîtrise de la grande variété de "micropolluants" qui sont présents dans les eaux, souvent à des très faibles concentrations, voire inférieures aux limites de détection par des moyens traditionnels. Une première Zone Libellule a été réalisée par Lyonnaise des Eaux en 2009, en aval de la station d'épuration de Saint Just – Saint Nazaire de Pézan.  Les résultats après 3 ans sont considérés comme suffisamment positifs pour encourager l'application du concept à d'autres sites et bien évidement quel autre site que celui, exceptionnel du bassin de la Boissiere dans notre belle ville d'Elancourt pouvait mieux répondre aux attentes des environnementalistes et des chercheurs !

Le Bassin de la Boissière à Elancourt, est identifié comme un site propice pour la création et l’entretien d’une Zone Libellule — c’est-à-dire, une zone humide en partie induite et en partie spontanée — qui assurera à la fois des fonctions importantes d’épuration des eaux et des fonctions d’aménité (pour les loisirs, etc.).
L’étude d’opportunité est une première étape de cadrage.  L’objectif est d’explorer si et dans quel sens, une Zone Libellule® à la Boissière peut répondre aux exigences d’un développement territorial durable.  Plus particulièrement, l’étude vise à caractériser la diversité de fonctions écologiques, sanitaires et sociétales qu’une Zone Libellule® pourrait éventuellement assurer à la Boissière, et de définir les conditions pour une appropriation sociétale large de l’opportunité de cette Zone Libellule.
L’étude de cadrage a cherché à apporter des éléments socio-économiques en complément des éléments plus techniques (physiques, écologiques, géographiques et financiers), permettant de définir en quoi le projet d’une Zone Libellule à la Boissière pourrait être conçu et réalisé pour :
·         garantir une performance satisfaisante sur les plans d’écotoxicologie et sanitaire ;
·         améliorer le bien-être des citadins, en désignant la manière dont les « espaces vertes et bleues » (EVB) du type zone libellule de la Boissière peuvent y contribuer plus encore à l’avenir ;
·         préserver et créer des services écologiques en ville (détente, esthétique, paysage, découverte pédagogique,…);
·         limiter l’érosion de la biodiversité, voire contribuer localement à une restauration de biodiversité ;
·         soutenir le développement d’une économie verte locale. 

Cette étude de cadrage à conclu favorablement au projet. 

Celui-ci verra donc le jour dans les années à venir dès que le budget en aura été bouclé par la CASQY ! et ce pour le plus grand plaisir de nous, les habitants d’Élancourt, qui pourront ainsi nous y promener et y découvrir une faune et une flore préservées, démultipliées tout en découvrant un site magique, beau et surtout utile à la dépollution des bassins versants.

jeudi 7 novembre 2013

Jean-Louis Borloo et François Bayrou ont officialisé ce mardi le lancement de notre «alternative».


Jean-Louis Borloo (UDI) et François Bayrou (MoDem) proposent dans notre charte, lancée mardi, une «alternative» visant à protéger la France des extrêmes, sur la base d’une alliance «impossible avec le PS» et d’un partenariat«naturel» avec la droite républicaine. «Nous nous présenterons ensemble à toutes les élections nationales, régionales et européennes», expliquent les deux présidents de partis dans ce contrat de quatre pages scellant l’union de leurs formations pour donner naissance à «UDI MoDem l’alternative».

Voici donc ci-dessous le texte officiel de notre nouvelle charte qui regroupe enfin les Centristes pour LA FRANCE :

Bayrou et Borloo se rassemblent sous la bannière de "L'Alternative"Nous, responsables des forces du Centre, présidents du MoDem (Mouvement démocrate) et de l’UDI (Union des Démocrates et Indépendants), proposons à nos formations de se rassembler.

L’URGENCE

L’état réel de la France, économique, social, civique et moral est préoccupant. L’échec éducatif, le chômage de masse, les diffcultés de notre cohésion sociale et de l’intégration en sont les signes les plus frappants.
Le désarroi et la colère gagnent une part croissante de la société française. La France est malheureusement guidée par la peur au lieu d’être guidée par l’espoir et la confiance en l’avenir. Les Français, désabusés par les alternances, n’aperçoivent plus de solution politique au point qu’ils sont tentés par un extrémisme qui conduirait au chaos. Face à cette situation, des signes de fragilité se multiplient, au sein même de certains courants républicains.
Il y a urgence. Cette urgence appelle une réaction civique.
Nous prenons nos responsabilités. Nous décidons de nous rassembler pour créer une force dont la mission sera de faire face à cette crise. C’est la condition pour que notre pays retrouve un cap, une espérance et des perspectives, et que nous soyons les acteurs centraux de la reconstruction intellectuelle et politique dont la France a besoin.

NOTRE IDENTITÉ

Nos idées nous unissent. Nos valeurs n’ont jamais cessé d’être les mêmes, nos convictions aussi, même si nous avons été séparés par la bipolarisation de la vie électorale, que nous jugeons excessive et que nous voulons réduire par un changement des institutions. Pendant cette période, chacun de nos mouvements a eu son histoire et son chemin qui mérite notre respect. Aujourd'hui, la gravité de la situation nous oblige au rassemblement.
Nous sommes des humanistes. Nous croyons que la satisfaction des besoins matériels et l’épanouissement moral, culturel, philosophique et spirituel des femmes et des hommes est le but de l’organisation de la société.
Nous sommes Républicains et Démocrates. L’humanisme en politique se nomme République.
La République n’est pas seulement une forme de gouvernement, elle est un corps de valeurs. Ces valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité, nous avons pour mission de les faire vivre chez nous et de les proposer au monde. Il n’y a pas de République sans Démocratie.
Nous croyons que le développement de la conscience et de la responsabilité des citoyens est le fondement du contrat civique.
Nous sommes des réformistes, conscients que le progrès de la société est davantage a aire d’e orts continus et progressifs que de ruptures brutales. Nous n’avons pas peur de l’avenir, que nous considérons porteur de chances multiples pour notre pays.
Nous sommes des Européens. L’Union européenne est la seule voie disponible pour que la France ait accès, en la partageant au sein de l’Union, à une réelle souveraineté dans certains domaines qui dépassent le cadre national. L’Union doit désormais fixer les priorités de son action dans des domaines stratégiques essentiels : l’emploi et la compétitivité des entreprises, l’Europe sociale par une convergence vers le haut, la régulation financière et la lutte contre les paradis fiscaux, les grandes infrastructures européennes, les grands enjeux climatiques et environnementaux, les nouveaux espaces de souveraineté du 21ème siècle, comme le numérique et le cyberespace, ainsi que la défense civile et militaire des populations. Elle doit se réformer pour être plus efficace, compréhensible et accessible aux citoyens, donc plus démocratique.
Nous sommes les porteurs de l’exigence de développement durable. Nos objectifs sont la protection de la biodiversité, la croissance verte, la défense ainsi que la valorisation de la mer et des océans, la transition énergétique et un grand programme Justice-Energie Afrique-Europe.
Les drames nés des déplacements de population appellent une politique nationale et européenne. L’e ort de maîtrise des flux migratoires est nécessaire. Mais aucune solution dans le long terme ne pourra être mise en place sans un programme de co-développement avec les pays vulnérables.
Nous prenons en charge le long terme. En matière de finances publiques, comme dans l’organisation de la société, nous croyons que nous devons être non seulement soucieux du présent, mais aussi les garants des générations à venir. Le premier devoir à l’égard de ces générations est l’éducation. Aujourd’hui, ce devoir n’est pas rempli et il exigera, pour l’être, une mobilisation non seulement de la communauté éducative, mais de la nation tout entière.
Nous croyons à l’économie de liberté et au contrat social. La créativité des hommes est plus fructueuse, dans la plupart des domaines, quand elle est fondée sur la liberté plutôt que sur le dirigisme. Mais nous affirmons que le progrès économique est vain s’il n’entraîne pas le progrès social. Nous refusons de laisser des concitoyens sur le bord de la route. Nous sommes conscients que la richesse d'un pays réside dans ses ressources humaines.
Nous croyons à l’autonomie de la société, à la légitimité des corps intermédiaires, à la vitalité des cultures régionales et la pleine capacité reconnue aux entreprises et aux familles, associations et syndicats.
Nous défendons l'autonomie des collectivités locales, qui sont, y compris dans les plus petites communes, un extraordinaire réservoir d’engagement au service des citoyens. Nous savons qu’il est temps de mettre un terme à l’empilement et à la confusion des missions des différents acteurs publics, source de coûts et d’ineffi cacité.

NOS BUTS

Nous nous regroupons pour renouveler la vie politique de notre pays. La France a besoin d’une vision nouvelle, d’un renouvellement intellectuel qui dépasse les idéologies usées, et les controverses systématiques. Nous croyons qu’ensemble, en raison de nos expériences et de nos parcours, nous pouvons porter ce renouveau.
Nous condamnons la politique suivie par la majorité actuelle et le gouvernement, qui accumulent les échecs parce qu’ils demeurent prisonniers d’une vision du monde dépassée, refusant les réformes en profondeur, et sont donc condamnés à la fuite en avant, notamment dans le domaine de la fiscalité.
Nous sommes dans l'opposition mais celle-ci sera constructive, déterminée et non manichéenne.
Nous nous engageons ensemble pour protéger notre pays de toute tentation ou de toute dérive en direction des extrêmes.
Nous revendiquons notre liberté, mais nous ne changerons pas la France seuls. L'alliance avec le PS et les appareils de la coalition au pouvoir est impossible. En ce qu’elle respecte les valeurs humanistes, la droite républicaine est naturellement notre partenaire politique. Pour autant nous considérons que le pays a besoin d’une large majorité réformiste, allant non seulement de la droite républicaine au Centre mais jusqu’aux sensibilités écologistes et sociales-démocrates. Dans cette majorité à construire, la volonté d’émancipation, de respect des personnes, et de solidarité effective a toute sa place.
Notre rassemblement s’adresse aux Français de toute sensibilité, du Centre bien sûr, de droite républicaine et aussi de sensibilité sociale et même de gauche déçus par la fermeture et l’impuissance de la majorité au pouvoir.

NOTRE ORGANISATION

Notre organisation sera coopérative. Nous sommes persuadés qu’il existe une forme politique nouvelle à inventer, qui respecte et fédère des sensibilités différentes, les fasse travailler efficacement ensemble, et s’ouvre à de puissants réseaux de volontaires et de sympathisants actifs.
Nous nous présenterons ensemble à toutes les élections nationales, régionales et européennes.
Les élections locales sont très importantes pour notre famille politique. Elles obéissent à une logique de territoire, tout en s’inscrivant dans une cohérence nationale. Nous en tiendrons compte en examinant ensemble la situation ville par ville.
Nous délibérerons ensemble des grands choix politiques et de notre projet. Nous nous rassemblons pour que les Français se voient proposer une alternative et pas seulement une alternance. Notre candidate ou notre candidat à l’élection présidentielle sera désigné(e) en commun par une procédure démocratique.
L’organe de coordination politique sera composé du comité exécutif de l’UDI et de l’équipe dirigeante du MoDem. Tous les parlementaires nationaux et européens du Modem et de l’Udi en seront membres. Un bureau exécutif restreint sera désigné d’un commun accord.

Nous agirons ensemble sous la dénomination :

mardi 5 novembre 2013

l'UDI et le Modem vont officialiser leur "mariage" à la Maison de la Chimie à Paris.

En ce mardi 5 octobre, l'UDI et le Modem vont officialiser leur mariage à la Maison de la Chimie à Paris. 

(Maxppp)
Après un faire-part par sous la forme d'un double tweet des deux leaders des partis centristes, les deux formations vont exposer devant la presse les éléments de l'accord qui les unit.

Un rassemblement après onze ans de séparation dont les éléments sont rédigés dans une charte.  "C'est un document de deux pages court, clair. C'est une charte de partenariat politique", avait annoncé l'entourage de François Bayrou à Reuters. "Je sais que les emmerdes se nichent dans les détails", expliquait Jean-Louis Borloo en marge des journées parlementaires, alors qu'il a, à plusieurs reprises, manifesté son souhait de voir certains éléments des retrouvailles écrits et signés. 

Chacun des deux responsables a écrit une charte de son côté, avant de fusionner les textes. Un texte qui est en cours de réécriture depuis plusieurs semaines. 

Parmi les éléments à retenir, le nom de l'organisation. Ce sera "UDI-Modem, le Centre, l'Alternative", explique le document. 

Sur les alliances, le charte indique que pour les élections locales les situations seront examinées "ville par ville" ce sera donc aussi le cas pour Élancourt mais également pour toutes les villes composant Saint Quentin en Yvelines. En revanche, pour les rendez-vous nationaux, regionaux et européenns, les deux formations doivent y aller main dans la main. 

Pour les projets, "nous délibérerons ensemble des grands choix politiques", dit le texte. Et en ce qui concerne l'organisation, "l’organe de coordination politique sera composé du comité exécutif de l’UDI et de l’équipe dirigeante du MoDem".