dimanche 27 mai 2012

Les législatives à Saint-Quentin : en avant le Centre


 Même si le découpage administratif nous sépare,  le Mouvement démocrate de Saint-Quentin en-Yvelines présente des candidats dans chacune des 7 villes de  l'agglomération.
Nous voulons continuer à proposer aux électeurs un autre choix que le sempiternel "droite" ou "gauche".
Nous faisons nôtres les termes de François Bayrou dans sa conférence de presse du 11 mai dernier:
Notre marque de fabrique,…c'est que nous faisons de la politique comme un engagement,.. Et nous pensons que le courage est nécessaire à l'engagement. Or, l'engagement et le courage, c'est précisément ce qu'il faut à la France.
la période que nous allons vivre va être la plus rude, la plus exigeante que la France ait traversée depuis longtemps.. .la crise vient, plus vite et plus dure qu'on l'imaginait
Face à cette période difficile, nous sommes convaincus que les Français ne veulent pas d'une opposition frontale et systématique... Il faut un courant politique qui ne cherche pas l'échec des gouvernants, mais le succès de la France dans les immenses difficultés qu'elle va rencontrer. Des gens qui ne s'en laissent pas compter…
Cette force ne peut-être qu'au Centre.
Décidés à "ne pas s'en laisser compter", et pour que  tous ceux qui éprouvent un malaise, devant la volonté de monopole du PS et de l'UMP,  puissent s'exprimer, les trois circonscriptions de l'agglomération présentent les candidats du "Centre pour la France" à vos suffrages.
  • 1ere circonscription (Guyancourt, Montigny et une partie de Versailles): Jean-Marc Coursin,  un ignymontain, et Didier Froger, un VersaillaisDSC00903-1-.JPG
  • 2ème circonscription (Magny-les-Hameaux, Voisins et l'autre partie de Versailles) : Flavien flavien-legislatives.jpgBazenet, de Jouy-en-Josas,  et Sophie Mariage,  une versaillaise
  • 11éme circonscription (Elancourt et Trappes) : Evelyne Duquennoy, de St Cyr et Olivier Langeron (un Elancourtois)candidats-11eme.jpg
Ces candidats ne seront pas les hommes et les femmes d'un camp, mais les hommes et les femmes d'un pays et d'un peuple.

dimanche 20 mai 2012

UN NOUVEL IMPÔT POUR ELANCOURT ET POUR TOUTES LES COMMUNES DE SAINT QUENTIN EN YVELINES : LE FONDS DE SOLIDARITE DES COMMUNES DE LA REGION D'ILE-DE-FRANCE (FSRIF)


Notre commune se trouve, pour la première fois, impactée par le prélèvement d'un nouvel impôt
LE FONDS DE SOLIDARITE DES COMMUNES DE LA REGION D'ILE-DE-FRANCE (FSRIF) !!!

La saviez-vous ? : notre ville d'Elancourt est une commune "riche".... à ce titre nous devons dorénavant cotiser au FSRIF et payer notre cote part à ce fond de solidarité qui est supposé ensuite être reversé aux communes les plus pauvres d’Île de France.
Même si cette loi part d'une saine idée de solidarité et de mutualisation des moyens, peut'on en être satisfait totalement ?

En effet peut'on sérieusement penser qu’Élancourt est une ville riche ? Comme toutes les communes de saint Quentin en Yvelines nous avons su, au fil des ans, trouver un juste équilibre délicatement batit entre les habitations et les entreprises. C'est notre attractivité, et le travail de tous, qui ont fait venir les plus belles entreprises sur notre territoire.

Pourquoi aujourd'hui être pénalisés ainsi par l'application d'une loi qui n'est pas allée au bout de la démarche qu'elle prétendait défendre : celle de la solidarité et de la mutualisation ?

En effet, si l'appartenance à un EPCI rentre bien en ligne de compte dans le calcul du montant de ce prélèvement (cf ci-dessous le lien : LE FONDS DE SOLIDARITE DES COMMUNES DE LA REGION D'ILE-DE-FRANCE (FSRIF) ), pourquoi le législateur n'a t'il pas tenu compte d'un fait simple : les impôts locaux prélevés par les communes membres d'un EPCI sont remontés au niveau de celui-ci (la CASQY dans notre cas) pour ensuite être redistribués à toutes les communes appartenant à l'EPCI (fond de concourt pour les projets de constructions d'équipements par exemple etc...) après répartition "solidaire" entre les communes membres de cet EPCI : les communes les plus riches finançant de fait les communes les plus pauvres du territoires ou encore les communes les moins dotés en équipements par exemple.
Aussi pourquoi le législateur n'a t'il pas intégré, pour nous les anciennes "villes Nouvelles" , mais également pour toutes les communes de France membres d'un EPCI, l'idée simple que l'impôt de solidarité Francilien (FSRIF) devrait être dans ce cas prélevé au niveau de l'EPCI, et non au niveau des communes membres de celui-ci, et le calcul également réalisé au niveau de l'EPCI pour en connaitre le montant ?


Gageons qu'il y a là un vrai sujet dont les futurs députés, bientôt élus ou réélus, devront rapidement se saisir !!!!!!!!


Ci-dessous deux liens pour tout comprendre :
Circulaire sur la répartition du FSRIF au titre de l'exercice 2012
LE FONDS DE SOLIDARITE DES COMMUNES DE LA REGION D'ILE-DE-FRANCE (FSRIF)



dimanche 13 mai 2012


François Bayrou a présenté la démarche des candidats du "Centre pour la France" lors des élections législatives, lors d'une conférence de presse, jeudi 10 mai à Paris.
De Bayrou à Raffarin, les centristes en ordre dispersé aux législatives
L’élection présidentielle a livré son verdict. François Hollande a été élu, et Nicolas Sarkozy a organisé la transition comme elle devait l’être. Les Français ont apprécié ce moment républicain, ce qui prouve qu’il y a dans notre pays aujourd’hui un grand besoin d’apaisement.

Dans cette élection, j’ai pris mes responsabilités. Pour moi, la vie, cela consiste à prendre ses responsabilités. Je l’ai fait, est-il besoin de le dire, sans aucune idée d’intérêt, sans aucune sorte de marchandage. On me dit : vous avez pris des risques ! On va vous le faire payer et vous désigner comme cible. Je l’accepte. J’assume cela. J’ai pris cette décision, parce que je considérais que l’essentiel se trouvait en jeu, qu’au bout du compte, malgré mes réserves sur bien des points, l’alternance offrirait une chance nouvelle au pays.

Et notre marque de fabrique, à nous, c’est que nous ne faisons pas de la politique comme un marchandage : nous faisons de la politique comme un engagement. Et nous pensons que le courage est nécessaire à l’engagement. Or l’engagement, et le courage, c’est précisément ce qu’il faut à la France. Pas le sectarisme. Car la période que nous allons vivre va être la plus rude, la plus exigeante, que la France ait traversée depuis longtemps.

Je veux vous dire solennellement ceci : la crise vient, plus vite et plus dure qu’on ne l’imaginait ! L’étincelle part de Grèce, mais c’est dans les États endettés de la zone euro, et au premier chef chez nous en France, que l’incendie risque de s’allumer.

Voilà la dure réalité. Cette crise est celle des États surendettés de la zone euro. En finançant à crédit leur train de vie, en dépensant pour le courant et pas assez pour l’investissement, ces pays, et le nôtre, se sont placés dans une situation invivable. La crise qui vient sera la plus rude de celles que notre pays aura traversées depuis la guerre, parce que cette crise risque de menacer d’abord notre modèle social et de services publics.

J’espère que des démarches de croissance seront acceptées par les autorités de l’Union européenne. Mais c’est à l’horizon de plusieurs années. Et elles ne seront acceptées que si, en même temps, les pays cessent de s’endetter, et cela c’est à court terme. Et comme dans toute crise, ce sont les catégories les plus fragiles qui risquent d’être les premières atteintes. Il est très important que les gouvernants aient cela à l’esprit.

Et cela a deux conséquences. Il n’y aura pas de répit. Il y aura peut-être un court état de grâce politique, mais pas d’état de grâce économique et social. Et deuxième conséquence : on ne sortira pas de cette crise par les solutions politiques classiques !

François Hollande a un atout : il n’est pas ressenti comme un homme d’affrontements, je crois pour ma part que c’est authentique, il est nouveau, il a un certain crédit dans l’appareil d’État. Surtout, il a obtenu le soutien des catégories populaires les plus fragiles. Mais son programme économique devra être repris en profondeur, à la mesure de la crise, et ce sera un rude exercice de vérité, d’abord dans sa majorité.

S’il trouve en face de lui une opposition agressive et systématique, qui fera feu de tout bois, a fortiori une cohabitation de blocage, il n’existe aucune chance que le pays puisse se redresser. Je suis persuadé que les Français ne veulent pas d’une opposition frontale et systématique pour la période qui s’ouvre. Ils ont envie de gens, même différents, mais réunis qui fassent avancer les choses. C’est dans cette volonté que nous nous inscrivons. Il faut au Parlement un courant politique nouveau qui soit à la fois indépendant et positif. Il faut un courant politique qui dise non à la participation complaisante, non à l’opposition de principe, et oui à l’esprit de responsabilité et d’unité nationale.

Il faut un courant politique qui ne cherche pas l’échec des gouvernants, mais le succès de la France dans les immenses difficultés qu’elle va rencontrer. Des gens qui ne s’en laissent pas compter, qui ne se laissent pas influencer par les intérêts partisans. Et cette force ne peut être qu’au Centre.

Je dis au centre. Pour la première fois, un vrai centre peut exister. Jusqu’à maintenant, le centre ne se concevait qu’à droite. Jamais, depuis des années, il n’avait pu faire la preuve d’une vraie indépendance, d’une vraie liberté de décision, fondée non pas sur des arrière-pensées, mais sur le plus profond de son engagement.

Or pour qu’un vrai centre existe, il faut qu’il réunisse des femmes et des hommes qui assument leur diversité et ne soient pas toujours du même côté de cette barrière imaginaire qui séparerait les Français.

J’ai beaucoup d’amis qui ont voté Sarkozy et appelé à voter pour lui. Je considère qu’ils en avaient le droit. J’ai des amis qui ont voté blanc. Je considère qu’ils en avaient le droit. Beaucoup d’entre nous aussi ont voté Hollande et moi avec eux.

Ils n’ont pas à être accusés de leur vote. Ils en avaient le droit élémentaire comme citoyens. Aucun contrat, aucune dépendance ne doit empêcher un citoyen d’émettre le vote qu’il considère juste.

Et c’est en acceptant cette diversité, en réunissant ceux qui ont fait des choix de deuxième tour différents, et heureusement, que nous créerons le pôle central libre dont la France a besoin. C’est un grand changement.

La création d’une force centrale et libre dans la vie politique française, là est la seule nouveauté, et le seul changement possible. Et cette force centrale qui accepte et veut voir réunies les sensibilités différentes du centre, ceux qui ont voté d’un côté et ceux qui ont voté de l’autre, un pôle qui non seulement accepte la diversité mais la souhaite, c’est la garantie que pour la première fois, un courant refusera le sectarisme, les réflexes de clan, tout pour ou tout contre, toujours pour ou toujours contre !

Au travers des candidats de cette force centrale, pourront s’exprimer tous ceux qui éprouvent un malaise devant la volonté de monopole de l’UMP et du PS. Et je les ai rencontrés, les gaullistes, les sociaux démocrates, les sensibilités sociales de la droite républicaine, les écologistes réalistes. Tous ceux qui n’aiment pas que triomphent les seules logiques d’appareil. Tous ceux qui en ont marre des sectaires d’un bord ou de l’autre.

Quand les décisions seront bonnes et courageuses, le pôle central soutiendra les orientations du gouvernement. Quand elles seront risquées, il le dira clairement. En toutes circonstances, il cherchera à influencer les décisions prises dans le sens du courage, du réalisme, et de l’attention à porter à la vie quotidienne. Il défendra une vision pour le pays, autant que le souci de la vie de tous les jours. Il sera humaniste, pas seulement dans les mots, mais dans les actes. Devant la crise, il défendra l’intérêt national et donc l’unité nationale.

Les candidats de ce pôle central qui auront signé une charte d’engagement se présenteront sous l’étiquette : "Le Centre pour la France".

Ces candidats auront un mot d’ordre : "nous voulons être utiles à la France, pour qu’elle échappe à ses divisions". Ils ne seront pas les hommes et les femmes d’un camp, mais les hommes et les femmes d’un pays et d’un peuple.

mardi 8 mai 2012

Le choix sans réflexion de notre Président... (ou alors...)


Sacrifier le futur au nom de quoi ?                                                                                                  Quelle perspective pour notre mouvement au Centre de la politique Française, avec la décision qu'a prise François Bayrou en indiquant qu'il allait voter François Hollande au second tour de l'élection présidentielle ? Voilà maintenant notre mouvement qui ressemble aux Verts et pire encore au Front de Gauche, tel un satellite du PS... 
Quelle logique ? Comment expliquer que le président (sortant... ?) de notre mouvement, pourtant centriste, a pu appeler à voter à gauche alors même que nous n'avons eu de cesse que de critiquer l'absence de plan réel de réduction de la dette de la France dans le programme de François Hollande et que nous avons bien au contraire mis en exergue les graves risques d’aggravation de celle-ci par les décisions qu'il s’apprête à prendre par décret : augmentation de l'allocation de rentrée scolaire, augmentation du SMIC, retour à la retraite à 60 ans (pour ceux qui auront commencé à 18 ans) etc...
Comment maintenant nous préparer au mieux pour les élections législatives et donc pour faire valoir nos idées de façon indépendantes. Comment expliquer encore à nos électeurs, et ici dans les Yvelines tout particulièrement, que nous ne sommes pas en phase avec toutes les idées du PS ?
Bon nombre de celles-ci ne nous conviennent pas...
Nous avons toujours indiquées que l’intérêt général devait primer sur tous les intérêts particuliers, espérons que dans les prochains jours nous n'apprendrons pas que notre leader à pécher par envie d'un pouvoir supplétif pour lui ou pour certain en nombre limité de nos cadres....

Mais sur le territoire, en Ile de France, dans les Yvelines et dans nos circonscriptions, le combat continue.
Nous souhaitons faire triompher nos idées du centre indépendant et libre de ses opinions et de la mise en application sur le terrain des réformes nécessaires et de la défense de nos concitoyens. c'est bien souvent à l'échelle de nos territoires, de nos villes et de nos circonscriptions que les problèmes de tous les jours trouvent leurs solutions, loin des plans hypothétiques de stratégies fantasmées des appareils.

Ici, dans la 11 eme circonscription des Yvelines, en toute liberté nous défendrons ce qui nous semblera juste et bon pour tous, avec comme objectif la prise en compte de la volonté des citoyens, de la résolution de leur problème, et donc de nos problèmes : emplois, sécurité, transport, cadre de vie, infrastructure, réforme des institutions etc...

Alors attendons un nouvel éclaircissement du Président de notre mouvement, mais n'attendons pas trop, et préparons nous à continuer de combattre pour l’intérêt général, sans renoncer à rien et en nous laissant la possibilité de travailler avec tous dans l’intérêt commun.

mercredi 2 mai 2012

Réponses des deux candidats finalistes de la présidentielle au courrier de François Bayrou


Les réponses tiennent en sept pages pour Nicolas Sarkozy, deux pages pour François Hollande. François Bayrou a obtenu ses réponses concernant les engagements des deux finalistes de la course présidentielle sur les thèmes qui lui sont chers. 
Suite au courrier qu'il a envoyé mercredi dernier, notre ex-candidat, fort de 9,3% des voix au premier tour a interpellé les candidats restant en lice. 
          • La complaisance à l'égard des extrêmes 
Doublé par le Front national et le Front de gauche, François Bayrou a demandé aux candidats de préciser leurs positions vis-à-vis "des extrêmes qui caractérisent notre pays",fustigeant par ailleurs l'assimilation entre ses électeurs et ceux de Marine Le Pen.
Nicolas Sarkozy: "Nous avons un mode de vie et une identité. Nous avons des valeurs", a simplement glissé le président sortant en première page de sa réponse, envoyé vendredi. "Je me fais un devoir d'entendre la voix de tous les Français et de toutes les Françaises qui se sont exprimés dimanche dernier et de trouver un point d'équilibre",  fait-il valoir à l'avant dernier paragraphe. 
François Hollande: "Je suis socialiste et je suis désormais candidat de toute la gauche", lui a répondu le candidat PS. Lui aussi évoque la nécessité d'un rassemblement : "Je reste fidèle à mes convictions et à mon idéal. Mais je veux aussi rassembler autour de mon projet". Soit un appel  aux "citoyens qui veulent en finir avec (...) un quinquennat marqué par les échecs et les divisions." 
          • Le retour à l'équilibre budgétaire
"Je ne crois nullement que la crise financière soit derrière nous, a prévenu François Bayrou. Je pense au contraire qu'elle est devant nous et qu'elle sera très dure", a-t-il écrit, questionnant les finalistes sur la très centriste exigenance de retour à l'équilibre budgétaire.
Nicolas Sarkozy : Le président sortant a longuement insisté sur le chiffrage de son projet pour mieux attaquer le programme de François Hollande. "J'ai présenté un projet présidentiel appuyé sur un chiffrage extrêmement précis et rigoureux, ll prévoit le retour à l'équilibre des finances publiques en 2016", rappelle le président-candidat, qui ne manque par de noter "que le candidat socialiste, pour sa part, ne propose aucune mesure de réduction des dépenses publiques", poursuit-il à l'adresse du candidat MoDem qui avait fait de la lutte contre l'endettement un objectif prioritaire.
François Hollande : Le challenger fait quant à lui valoir le bilan de son adversaire : "En 5 ans, la dette de la France s'est accrue de 600 milliards d'euros", commence-t-il. Hostile à l'inscription d'une règle d'or dans la constitution, le socialiste annonce que dans l'éventualité de son élection, il ferait voter "dès cet été par le Parlement une loi organique sur les finances publiques." Il évoque "une réforme fiscale d'envergure" afin de "rétablir l'équité entre citoyens et de rendre à l'Etat les ressources dont il a été privé au bénéfice d'intêrets particuliers", estime François Hollande. 
          • La moralisation de la vie politique
Notre leader a insisté sur cette condition, reprenant ses propositions (interdiction du cumul des mandats pour les députés, diminution des parlementaires, proportionnelle aux législatives...) Inscrites dans une loi-cadre, il entendait soumettre ces mesures à référendum.
Nicolas Sarkozy :  Sur ce point, le président-candidat laisse la porte entrouverte. "Un référendum peut difficilement être organisé sur un trop grand nombre de mesures", tempère-t-il. "Toutefois (...) s'il venait à y avoir un blocage sur ce sujet, je suis tout à fait disposé à saisir les Français par référendum des propositions que vous avez formulées", a-t-il dit. 
François Hollande : Pour répondre au centriste, François Hollande a repris des mesures issues de ses 60 propositions : non cumul des mandats, révision du statut pénal du chef de l'Etat, la condamnation de la corruption et des conflits d'intérêts, introduction d'une part de proportionnelle etc. Des mesures, dit-il, censées mettre "fin aux connivences avec les puissances financière." Lui n'envisage le recours au référendum que "s'il y a blocage" au Parlement.
          • Le Made in France
Le "produire en France" était au coeur de notre projet  MoDem pour la Présidentielle.
Nicolas Sarkozy : Il assure partager avec François Bayrou la préoccupation que la France demeure "une grande terre de production", mais défend dans son programme la préférence communautaire européenne à la préférence nationale. Concernant l'emploi, notamment dans l'industrie, Nicolas Sarkozy évoque notamment un projet de "TVA antidélocalisations".
François Hollande : "Tout sera fait pour relancer notre industrie et permettre de produire en France", assure le candidat du PS. Il propose par ailleurs de protéger l'industrie française "de la concurrence déloyale" en conditionnant "toute aide d'Etat à la production sur notre territoire". Il mentionne également l'établissement de "contrat de relocalisation" avec les entreprises. 
Courtisé depuis les résultats du premier tour de la présidentielle dimanche soir, le président du MoDem dispose désormais d'une partie des éléments lui permettant de faire son choix. Mais avant de se prononcer pour Nicolas Sarkozy, François Hollande ou aucun des deux hommes, François a d'ores et déjà prévenu qu'il attendrait d'observer les finalistes débattre ce mercredi soir.